Partager sa vie avec un cheval peut être une expérience enrichissante, mais cela implique la responsabilité de s’occuper de son compagnon équin toute sa vie.
Votre cheval dépend de votre amour, de vos soins et de votre engagement, que vous pouvez lui manifester en le soignant, en le caressant, en le montant et en le gâtant à l’occasion. Avec de bons soins, votre cheval peut vivre 30 ans ou plus. Gardez à l’esprit ces considérations générales sur les soins à apporter aux chevaux et notamment sur comment bien nourrir son cheval.
Les soins courants aux chevaux représentent une dépense importante et permanente
Le prix d’achat d’un cheval est souvent bien inférieur au coût de son entretien pendant un an. Assurez-vous d’être réaliste quant à votre capacité à vous offrir des soins de qualité avant d’acquérir un compagnon équin.
6 conseils essentiels pour bien nourrir son cheval
Dans la plupart des cas, ils ont besoin de foin ou de pâturage tout au long de la journée, ainsi que de céréales deux fois par jour. Un cheval de taille moyenne mange environ 9 à 10 kilos de nourriture par jour et boit au moins 30 litres d’eau idéalement dans un abreuvoir pour chevaux. Leur estomac étant relativement petit et leur système digestif étonnamment délicat, les chevaux ont besoin de grignoter ou de brouter tout au long de la journée, plutôt que de prendre un ou deux repas par jour.
1. Fournir à votre cheval beaucoup de fourrage
De nombreux chevaux d’agrément et de randonnée n’ont pas besoin de céréales : du foin ou des pâturages de bonne qualité suffisent. Mais si le foin ne suffit pas, vous pouvez ajouter des céréales, mais l’essentiel des calories d’un cheval doit toujours provenir des fourrages.
Les chevaux sont faits pour manger des fourrages et leur système digestif est conçu pour utiliser les éléments nutritifs contenus dans les tiges herbacées. Un cheval devrait consommer chaque jour un à deux pour cent de son poids corporel en fourrage .
Les chevaux qui passent la majeure partie de leur temps en box ne broutent pas beaucoup, mais il est possible de reproduire leurs habitudes alimentaires naturelles en laissant du foin devant eux pendant la majeure partie de la journée. Ils peuvent le grignoter pendant un certain temps, faire une pause et roupiller un moment, puis y revenir. Cela leur permet d’avoir du fourrage en permanence dans leur système.
2. Donnez des céréales en petite quantité et régulièrement
Si vous donnez des céréales à votre cheval, faites-le en plusieurs petits repas plutôt qu’en un seul gros. La plupart des chevaux reçoivent des céréales deux fois par jour pour des raisons de commodité. Si, pour une raison quelconque, vous devez donner à votre cheval une grande quantité de céréales, envisagez de lui donner un repas supplémentaire à l’heure du déjeuner. Des repas petits et fréquents sont non seulement plus naturels pour le cheval, mais ils lui permettent également de mieux digérer et utiliser sa nourriture. Lorsqu’un cheval reçoit trop de nourriture à la fois, celle-ci n’est pas digérée aussi efficacement.
- Chaque cheval a des besoins différents. Tenez compte de leur taille et de la quantité de travail qu’ils effectuent lorsque vous décidez de la quantité de nourriture dont ils ont besoin.
- Tenez compte de la quantité de foin ou de pâturage que votre cheval reçoit : Les chevaux qui broutent de bons pâturages la majeure partie de la journée n’ont pas besoin de beaucoup de foin, voire pas du tout. Les chevaux qui n’ont pas beaucoup de sorties ou qui ne sont pas dans un bon pâturage auront besoin de plus de foin, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur.
- Pendant l’hiver ou en cas de sécheresse, complétez le pâturage par du foin. Lorsque l’herbe est épaisse et luxuriante, vous pouvez réduire ou éliminer complètement les rations de foin, en fonction des pâturages disponibles.
- Avec les céréales, moins c’est toujours plus, alors commencez par une quantité minimale et ajustez-la si nécessaire. Vous trouverez le bon équilibre entre le pâturage, le foin et les céréales en fonction des besoins de votre cheval.
- Si la quantité de travail de votre cheval change, n’oubliez pas d’adapter sa ration alimentaire.
3. Modifiez progressivement l’alimentation et les horaires d’alimentation
Chaque fois que vous modifiez le type d’aliment ou la taille de la ration de votre cheval, faites-le progressivement. Des changements soudains dans la quantité ou le type d’aliments peuvent provoquer des coliques ou un engorgement.
Si vous modifiez la quantité d’aliments, augmentez ou diminuez chaque repas petit à petit, sur plusieurs semaines si possible. Une méthode pour changer le type d’aliment consiste à remplacer 25 % de l’aliment actuel par le nouvel aliment tous les deux jours, de sorte qu’au bout de six jours, le cheval mange 100 % du nouvel aliment.
4. Mesurez l’alimentation avec précision et donnez à votre cheval une alimentation cohérente
Commencez par mesurer le poids de la nourriture de votre cheval à l’aide d’une balance de cuisine ou d’une balance postale, ou encore à l’aide de la balance de votre magasin d’alimentation. Une fois que vous avez déterminé le poids de la ration habituelle de votre cheval, mesurez cette portion au moment de l’alimentation à l’aide d’une cuillère, d’une boîte à café ou de tout autre instrument adapté à vos besoins.
Un cheval moyen de 500 kilos qui compte sur le foin pour tout son fourrage mange généralement entre 7 et 10 kilos de foin par jour. La plupart du foin est distribué sous forme de flocons, mais la quantité de foin contenue dans un flocon peut varier considérablement en fonction de la taille du flocon et du type de foin. Si vous ne savez pas combien pèsent les balles de foin que vous donnez? Utilisez un pèse-personne pour vérifier, puis donner à votre cheval la portion de balle dont il a besoin.
5. Ne donnez pas de foin immédiatement avant ou après l’exercice
Idéalement, vous devriez attendre environ une heure après que votre cheval a terminé son repas avant de le monter. Si vous avez l’intention de faire quelque chose de très intense, vous devriez attendre plus de trois heures. Un système digestif plein donne aux poumons du cheval moins d’espace pour travailler et rend l’exercice beaucoup plus difficile pour eux. En outre, le flux sanguin est détourné des organes digestifs pendant les périodes d’effort, ce qui ralentit le mouvement des intestins et peut entraîner des coliques. Lorsque vous nourrissez un cheval après le travail, laissez-le se refroidir complètement. Son rythme respiratoire doit être revenu à la normale et sa peau ne doit pas être chaude ou moite.
6. Respectez une routine pour votre cheval
Les chevaux aiment la routine et leur horloge interne, d’une précision étonnante, leur permet de mieux gérer le temps que les humains qui s’en occupent. Les chevaux doivent être nourris selon un horaire régulier, les repas arrivant à la même heure chaque jour. La plupart des chevaux ne souffrent pas d’un changement brusque d’horaire, mais pour les chevaux sujets aux coliques, un changement soudain de routine peut être plus qu’un désagrément et peut suffire à déclencher un épisode de coliques.
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Les chevaux ont besoin d’un entretien des sabots et de soins vétérinaires
Prévoyez de faire appel à un maréchal-ferrant toutes les six à huit semaines pour un parage ou un ferrage de routine.
Au moins une fois par an, votre cheval devra être vacciné contre le tétanos et d’autres maladies. Le vétérinaire lui prodiguera également des soins dentaires de routine. N’oubliez pas que les urgences médicales, qui sont toujours une possibilité regrettable, peuvent coûter plusieurs milliers d’euros à traiter.
Attention aux parasites
Comme les chevaux sont constamment exposés à des vers intestinaux provenant du sol qu’ils broutent, ils doivent suivre un régime antiparasitaire tel que prescrit par votre praticien équin. Un lourd fardeau de vers peut entraîner une maladie grave ou la mort chez les équidés, c’est pourquoi un traitement régulier et opportun est crucial pour la santé de votre cheval.
N’oubliez pas l’abri
Les chevaux ont besoin d’un accès permanent à un abri sec, sûr et confortable pour les protéger de la pluie, du vent et de la neige. Par temps chaud et ensoleillé, l’abri que vous fournirez à votre compagnon lui procurera l’ombre dont il a besoin et le protégera des insectes piqueurs. Au minimum, vous devez disposer d’un abri bien construit, à trois côtés, dans lequel votre cheval peut se réfugier à tout moment. Vous devrez enlever le fumier du box ou de l’abri tous les jours.
Les chevaux ont besoin d’exercice
Pour compléter l’exercice que votre cheval fait lorsque vous le montez, il doit disposer d’un paddock ou d’un pâturage où il peut se détendre et se promener. Aucun cheval ne devrait passer toute la journée enfermé dans un box, sauf sur recommandation d’un vétérinaire. Le pâturage doit être entouré d’une clôture sûre et solide qui assurera la sécurité du cheval. Le fil de fer barbelé n’est pas un matériau de clôture acceptable ; il a été à l’origine de nombreuses blessures graves.